Mon regard était fixé depuis bientôt une dizaine de minute sur la paume de ma main. Une vision banale, mais qui m'avait entrainé dans un long raisonnement. A première vue, qu'est ce qu'une main ? Un organe du corps humain situé dans le prolongement de l'avant bras, servant couramment à attraper et manipuler des objets. Le sens du touché y est développé, et les nerfs y sont peu nombreux mais extrêmement sensible. Mais lorsqu'on prend la peine de s'y attarder, cela devient un outil admirable. Regardez les mains de quelqu'un, et vous pourrez savoir qui il est. Le modeste scribe aux mains tachées d'encres, le bucheron aux mains burinées, le médecin aux doigts fins et parfois entaillés. Mais surtout, on reconnait le guerrier à ses mains. Des mains fortes, habituées à tenir des armes et à dispenser la mort. Du sang y a coulé. Le sien, ou celui de ses ennemis. Experts en Ninjutsu, les flammes de l'enfer se forment d'après vos mouvements de mains. Experts en Fuinjutsu, les sceaux prennent vie sous le contact de votre paume. Experts en armes, vos mains font danser vos outils de mort. Experts en Taïjutsu, vous êtes les seuls à réellement percevoir le potentiel de vos poings. J'avais déjà tué à main nu des ennemis. S'il y avait bien un meurtre qui vous emplit de toute la saveur du massacre, c'est bien celui la. Sous tes doigts la palpitation de la vie ralentit, le souffle se fait rauque, la peau devient moite. Les derniers spasmes, et la tête retombe mollement sur le côté. Quelques cheveux épars viennent caresser votre poignet alors que vous lâchez la gorge de votre victime. C'était définitivement la mort la plus douce à donner, mais pas le plus agréable selon moi. J'aimais particulièrement infliger la douleur à mes ennemis lorsque j'en avais l'occasion. Chaque combat était semblable à un jeu, un jeu où le perdant meurt. Tester les faiblesses de l'adversaire, bluffer, feinter, lui infliger la première défaite. Puis ôter chaque once de combattivité, la remplacer par de la douleur et de l'abattement.

Un bruit vint me tirer de ma réflexion, et je jetais immédiatement un regard noir à celui qui en était la cause. Un modeste serviteur se tenait dans l'embrasure de la porte de mon bureau, le regard rivé sur le sol. Je regardais rapidement ses mains, et ces dernières trahissaient clairement sa peur. Liées entre elles devant son ventre, ses pouces jouaient entre eux à un rythme effréné. Un mince sourire vint flotter sur mes lèvres alors que je faisais signe de rentrer. Qu'importe que ses yeux ne me fixent pas, je n'attendais de lui qu'une obéissance immédiate et aveugle. Alors qu'il avançait de quelques pas dans la vaste pièce me servant de bureau, je le détaillais avec précision. Quinze ans tout au plus, plutôt grand mais de faible carrure. Cheveux coupés court, regard fuyant. Je ne l'avais jamais vu dans le palais auparavant. D'un bref signe de la main j'ordonnais à un de mes Custodes de la fouiller, ce qu'il fit sur le champ. Le pauvre enfant manqua de défaillir lorsque le géant en armure dorée vint l'examiner. Une fois sur qu'il était sans arme, il revint à sa place sans un bruit et reprit sa posture originelle, le dos droit, la lance gardienne levée. On aurait pu le prendre pour une statue vu de loin. Sans prendre la peine de me lever, j'ordonnais d'une voix calme mais terrifiante au domestique de m'expliquer la raison de sa présence en ce lieu.

-Mon...Monsieur. La jeune Chuunin que vous avez demandé à voir est ici. Elle attend dans l'anti-chambre. Puis-je la faire entrer ?

J'acquiesçais de la tête et presque aussitôt il tourna les talon. Son rythme de marche était plus proche de la course que d'un pas digne, mais une part de moi appréciais sa réaction. De la crainte. Il savait pertinemment, comme tout ceux travaillant ici, et globalement comme tout les Sunajins, que d'un simple geste je pouvais le condamner à mort. Dans la paume de ma main résidait le pouvoir du village entier. Tant de puissance en un seul homme, j'étais parfois enivré de mon propre pouvoir. Ce n'était pas du narcissisme, ni de l'autosatisfaction. Tout simplement une constatation pure et simple de la force dont je disposais. Au combat, je me débrouillais assez bien pour avoir atteint le titre de Kazekage, plus fort shinobi de Suna. Et désormais, c'était Suna qui était mon arme au combat. Chaque villageois, chaque ninja, chaque kunoichi, et même chaque animal, tous étaient une partie de moi. Être Kage, c'est paraître un, mais être tous. Bien que j'impose un régime totalitaire aux Sunajins, je restais leur Kage. Quiconque de l'extérieur s'en prendrait à eux recevrait la pleine puissance du village en retour.

De nouveau le bruit de la porte, mais cette fois ci le serviteur n'était pas seul. Une jeune kunoichi d'une quinzaine d'année environ, aux cheveux chatoyants, l'accompagnait. Je congédiais le domestique et fis entrer la jeune femme dans la pièce. Elle fut fouillée par mes Custodes, et lorsque tout fut en règle je l'invitais à s'asseoir. Sortant deux verres de sous mon bureau, je nous servis un généreux verre de jus de mangan, un fruit du désert savoureux et malheureusement très rare. Sans un sourire je lui offrit le récipient tout en prenant la parole.

-Je t'ai fais venir afin de discuter de tes futures opérations. Comme marqué sur cette fiche...

Je mis devant moi une feuille où toute les informations importantes sur Luna Uzumaki étaient compilées.

-Tu es espionne, je ne me trompe pas ?

Je la laissais répondre, puis m'avançais vers elle, mon regard étant devenu soudainement plus sérieux que jamais.

-Jusqu'où es tu prête à aller pour ton village ?

J'avais en effet dans l'idée de l'utiliser dans mes machinations à venir. Trop rare sont les ninjas à maitriser l'art de l'espionnage. Bien qu'elle ne soit que Chuunin, elle m'avait déjà ramené de nombreuses informations sur plusieurs groupuscules de Nukenin hantant le désert. Bien sur, avant de l'envoyer espionner un autre village caché, elle devait faire ses preuves. Tout dépendrait de ses réponses aux prochaines questions que je lui poserait.

Pour une fois dans toute ma carrière de shinobi, je pus me reposer une journée après être rentré d'un voyage. Une chose rare, très rare!
Enfin, j'ouvrit la porte de mon chez-moi, ce que je fait de moins en moins souvent, vue que je passe le plus grand claire de mon temps en mission.
Quand j'étais prête à la déverrouiller, j'entendit comme un murmure à l’intérieur, quelqu'un s'est introduit dans ma demeure?!J'ouvrit la porte doucement, si doucement que même Yuki, ma jeune louve au pelage de neige et au yeux de saphirs, se demander ce que je faisais.
Maintenant grande ouverte, personnes. Je me disait aussi ... J'ai dut rêvé.
Yuki me doubla, sauta sur mon lit et se prélassa, je lâchât :

-Yuki, je sais que sa ta manquer, mais je t'ai dit combien de fois de ne pas monter sur mon lit!
-Hum ... *prend une tête pensive* JE SAIS PLUS!!!JE M'EN FOUS!!!Et ouai!Toujours là pour t’embêter
-Tsiss ... Tu ne changera jamais!

Je souleva Yuki, je la balança par terre, pour finir, je sauta sur mon lit. Je regardais le plafond avec, d'après ma louve et Gobi, j’avais une tête pensive.
C'est vrai que tout ça c'est bizarre, c'est trop calme, beaucoup trop calme.
La nuit arriva, je n'avais pas envie de cuisiner alors on est partis au restaurant, je doit avoué que j'avais bien mangé, une bonne nuit de sommeil dans mon lit.
Le lendemain, toujours rien, mais qu'est qui ce passe!?
3 heurs passa et là je lâcha:

-Je m'ennui!
-Pourquoi tu t'ennuie! On est libre!! Fais comme moi, dort!!
-Hum..

Quelqu'un toqua à la porte. Je me leva de mon lit, j'ouvrit la porte et je vit un chuunin ou un genin, je sais pas vraiment. Il me dit que je suis convoqué dans le bureau du Kazekage, je doit dire que ça commencer à me faire un peu peur, j'avais rien à faire!
Arrivé dans l'anti-chambre ,sans Yuki car elle voulait pas venir, un domestique m’interpella et me dit d'attendre là. Quand le même type fût revenu, il me dit de le suivre. Je vis le Kazekage, qui congédia le domestique, me fit asseoir et nous servis un verre de jus de mangan. Il me regarda dans les yeux, il me dit une phrase qui me fit beaucoup réfléchir :

-Jusqu'où es tu prête à aller pour ton village ?

1 minute de réflexion passa et ensuit je lâcha enfin :

-Oui, je suis bien une espionne et on peux dire que ... je peux allé très loin pour mon village, mais sa dépend jusqu'à où.

Je sais que je peux allez loin, même pour un ami mais faut pas exagéré.
Je regarda le Kazekage plutôt d'un aire interrogateur, qu'attend-t-il de moi? C'est cette question qui résonné dans ma tête.

-Quelle est ma mission?

j'attendais qu'il me réponde.