Parfois, on fait ce que l'on doit faire,
non ce que l'on veut faire...

J’avais décidé d’agir rapidement. J’avais depuis un certain temps apprit que mon frère cadet avait rejoint Orochimaru. Ce vil serpent sans vergogne l’avait sûrement manipulé, lui promettant de la puissance, une puissance immense. Sasuke cherchait plus que tout à se venger de moi, et de ce que j’avais fais au clan. C’est comme ça que le serpent l’avait eut, après lui avoir apposé sa marque maudite, il avait put le conduire à rejoindre ses rangs. Et ceci dans un but bien simple : s’emparer de son corps et donc du sharingan. Mon frère avait été bercé par les promesses d’Orochimaru, et peut être ignorait-il ceci ? Il restait encore du temps avant que ce dernier ne puisse utiliser à nouveau sa technique pour s’approprier un corps. Aussi, décidais-je d’agir pour sauver mon frère. Bien sûr il ne devrait pas se douter la moindre seconde que je faisais cela pour lui. Oh non, je devais rester à ses yeux un être abominable et cruel, le meurtrier de son clan et de ses parents. Je devais rester la personne qu’il détesterait plus que tout. Et ceci, jusqu’au jour où il prendrait ma vie. Car c’est de cette manière que j’avais l’intention de quitter ce monde. Oui je voulais que ce soit Sasuke, mon propre frère qui réussisse l’exploit immense de me terrasser. Mon destin était joué d’avance, alors je devrais faire attention à mes propos devant mon petit frère.


Assis dans ma chambre, au sein du repaire de l’Akatsuki, je réfléchissais à un plan d’action pour aller retrouver mon frère. Mais ma réflexion ne dura pas bien longtemps, assez rapidement j’eu une idée. Sans perdre de temps, j’invoquais une centaine de corbeaux et créais en plus un clone fait lui même de ces oiseaux. Il ne pouvait utiliser que du genjutsu et son sharingan, mais ce serait suffisant pour ce que je désirais. J’envoyais donc mon clone et les corbeaux en direction du pays du son. Être membre de l’Akatsuki me donnait certains avantages, notamment avoir recours à banque d’informations très importante. Grâce à elle, je n’eus pas la moindre difficulté à localiser l’endroit actuel où se trouvait mon frère, mais je devais me dépêcher, car le vil serpent changeait souvent de tanière, et mon frère le suivait. Je ne perdis pas le moindre temps durant mon voyage. J’étais très pressé par le temps, et je n’avais pas envie d’attendre plus longtemps avant de revoir mon frère. Après tout, malgré ce que le monde entier pouvait penser, j’aimais mon frère plus que tout. J’avais sacrifié mon existence et mon clan pour qu’il survive. En ce monde, rien, pas même Konoha mon village, ne comptait plus pour moi que lui.


Une fois sur les terres d’Orochimaru, il ne me fallut qu’une journée, et quelques interrogatoires rapides auprès de ses hommes, dorénavant morts, afin de trouver avec exactitude l’emplacement de Sasuke. Je m’y rendais donc sur le champ. Il faisait beau aujourd’hui, mais pas forcément très chaud, mon manteau était parfaitement adapté à la météo. Embusqué, de telle façon que personne ne me remarque, j’observais Sasuke dans une immense prairie entouré d’une dense forêt dans laquelle je me trouvais. Je fus assez étonné par ce que je vis. Mon petit frère était en train de s’entrainer, mais non pas seul, oh ça non. Il combattait une véritable armée de ninja d’Oto. Orochimaru était définitivement inhumain et ignoble. Car Sasuke ne faisait qu’une bouchée d’eux. Le vil serpent sacrifiait la vie de tant de ses hommes pour rendre mon frère le plus fort possible. J’aurais pus m’en satisfaire, car après tout je voulais moi-même le voir devenir plus puissant, mais pas dans le but comme ce vil serpent de m’approprier son corps. Néanmoins, j’étais très impressionné par les capacités actuelles de mon frère cadet. Il combattait avec une grande aisance. Ses mouvements étaient rapides et efficaces, il éliminait ses ennemis avec une facilité déconcertante. Je pouvais clairement le dire, j’étais vraiment fier de ses progrès.


Quand Sasuke eut fini de se battre, et que tous les hommes gisaient au sol, Orochimaru vint lui dire quelque chose, mais je ne pouvais l’entendre d’ici. Le vil serpent disparut ensuite, sûrement pour partir dans son repaire. Sasuke était alors seul dans cette grande prairie. C’était ma chance et j’allais la saisir, bien entendu. Avant que lui aussi ne s’en aille j’envoyais tous mes corbeaux voler vers lui. On aurait vraiment dit là un nuage noir composé uniquement d’oiseaux. Mon but était double, me faire reconnaitre par la présence en masse de cet animal, et qui plus est, empêcher Sasuke de me voir arriver. J’effectuais alors un déplacement rapide afin de me retrouver cinq mètres en face de lui, sans qu’il ne me voit, sa vue étant obstruée par la multitude d’oiseaux. Je donnais alors l’ordre aux corbeaux de se regrouper sur ma position, avant de le faire disparaitre dans un nuage de fumée blanche. Je me retrouvais donc en face à face avec mon petit frère, mon sharingan planté dans le sien. J’affichais volontairement une expression de supériorité et de cruauté. Même si j’aurais tant voulu le prendre dans me bras, et lui dire toute la vérité, là maintenant, je n’en fis rien. Et mes sentiments ne m’empêcheraient pas d’aboutir au but que je m’étais fixé. Lentement je déboutais le col de mon manteau, avant de poser ma main gauche entre l’intérieur du vêtement et l’air frais.

-Te voilà, Sasuke…

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Ce n'est pas du nombre de partisan que vient la réussite. Mais de la force des convictions.

J'allais devoir le tuer. C'était inéluctable. J'avais pris cette décision cette nuit là et jour pour jour, rien à changer. Ma haine envers lui s'envenime à chaque fois que mes pensées sont tournées vers lui. Il l'a fait sans remord, je l'ai vu. Je n'ai vu aucune sorte de clémence ou de pitié quand je fus entré dans la maison. Et le fait qu'il me laisse en vie, ça a plus servi à me provoquer plus qu'autre chose... Mais il n'a pas l'air de comprendre que j'ai saisi l'opportunité de me venger, d'obtenir plus de forces et ce pour arriver à mes fins. Et ce n'est certainement pas à Konoha que j'aurai eu tout ce que j'ai aujourd'hui. Je ne dois qu'à se village la technique de la boule de feu ainsi que le Chidori... Le reste s'est acquis grâce à ce serpent dont je commence à me lasser aujourd'hui. Je pense le trahir mais je tiens encore à améliorer un peu mes compétences avant de lui tourner le dos. Faut-il encore attendre le jour où il sera malade, et là j'aurai le choix entre partir ou bien me réserver sa force. Enfin bon, je ne suis pas encore à ce jour et jusque là je veux mettre mes jutsu à leur apogée. Assis sur le rocher à l'extérieur, j'allais passer à l'étape finale de mon entrainement quotidien... L'élimination. Le but ? une série de ninja pantins d'Orochimaru dont la liberté sera assurée s'ils me tuent. Heureusement pour moi, je ne compte que des incompétents parmi eux, pourquoi ça changerait d'un jour à l'autre ? Levant les yeux vers l'entrée du repaire, une nuée de ninjas énervé se ruèrent vers moi. Ma main se posa automatiquement sur mon sabre Neo Kusanagi, et d'un appui certain je fusais vers les ninja à mon tour . Esquivant avec aisance les coups de sabres pour leur en infliger à mon tour. Le Sharingan s'éveillant aussitôt pour que je puisse faire preuve d'une précision... mortelle, je les firent tous tomber en analysant leurs gestes, les anticipant et contre-attaquant de façon à les éliminer d'un coup en touchant les poings vitaux. Cela dura quelques minutes avant de les avoir tous fais tomber. Un dernier gisait au sol, et, me mettant au-dessus de lui je lui plantai ma lame dans la bouche et la rangea dans son fourreau directement. Je me redressai voyant Orochimaru arriver vers moi avec un sourire des plus naturels que je savais faux. Quant à moi, mon regard ne changea pas de d'habitude... toujours aussi impassible que ça. Il allait rejoindre un autre repaire, me demandant de le rejoindre une fois que j'aurai récupéré. Je ne répondit rien, conscient que je devais le faire si je voulais encore m'améliorer un peu. Alors il partit au Shunshin, et moi je marchai entre les corps jusqu'à ce qu'une nuée de corbeaux me devance... Et ils se mirent à former quelque chose. Une personne. Une personne que je connaissais plus que bien... Mes Sharingan désactivés à la fin de mon affrontement, je les réactivai aussitôt.

"Toi..."

Je n'ai pas réfléchi deux secondes avant de dégainer à nouveau Neo Kusanagi et de fuser vers lui, celui qui a sali le nom des Uchiha. Il a entaché notre clan. Itachi... Je vais te tuer.

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Quand le rêve rejoint la réatité...

J’étais toujours de marbre, face à mon frère. Un air impassible sur le visage, et un regard cruel. Lorsqu’il me vit, il prononça presque en silence, comme si ce n’était pas pour moi, « toi ». Bien sûr, je me doutais très bien de la réaction de mon petit frère lorsqu’il allait me voir. Immédiatement, il réactiva son sharingan et me fixa une seconde, droit dans les yeux. Sasuke dégaina alors son sabre et me fonça dessus. Je ne pouvais m’empêcher de repenser à notre dernière rencontre. Cela faisait déjà trois ans. Je me rappelais tout à fait de l’assaut stupide de mon petit frère, qui avait voulu me tuer avec sa technique des milles oiseaux. Je l’avais contré aisément, puis après lui avoir presque brisé un bras, je l’avais plongé dans les arcanes lunaires. Certes, j’avais été plus que cruel ce jour là, mais de cette manière, j’avais encore plus renforcé la haine qu’il pouvait avoir à mon égard. Mais tout cela était du passé…


Donc, tout comme la dernière fois, mon petit frère fonçait vers moi pour m’éliminer. Il était sous le coup de la colère, et je ne pouvais pas trop lui en vouloir, mais foncer sur moi ainsi, je trouvais cela étrange. N’avait-il pas encore apprit à ne jamais foncer tête baissée lorsqu’on est en colère dans un combat ? Apparemment pas, j’allais donc m’assurer de lui donner une leçon, afin qu’il ne l’oublie pas de si tôt, et qui plus est, qu’il se perfectionne. Car c’était au final bien là mon rôle, le protéger et l’endurcir. De telle sorte que lorsque nous combattrons réellement, il sache bien des choses sur mes capacités et mes techniques. Il saurait alors comment pouvoir me contrer et au final me tuer. Mais revenons maintenant à nos moutons. J’activais mon Mangekyô pour augmenter la puissance de ma prochaine illusion. Comme Sasuke me fixait droit dans les yeux, il n’eut pas la moindre occasion d’éviter de quelque manière que ce soit mon attaque. Et il se stoppa net, bloqué dans le Genjutsu. Mais ma spécialité étant de plonger l’adversaire sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, Sasuke ne s’aperçut même pas qu’il était enfermé dans mon illusion.


Dans l’illusion, Sasuke continuait de foncer vers moi en vitesse, l’arme prête à me terrasser. Je n’essayais pas même d’esquiver, après tout ce n’était pas vraiment moi. Lorsqu’enfin le sabre de mon frère me transperça, une multitude de sang gicla sur son visage, lui obstruant la vue. Quand il la retrouva, c’était pour se retrouver totalement plongé dans l’illusion. Sa lame était maintenant plantée dans le corps de notre mère. Elle le regarda alors avec des yeux tristes et sanglota « pourquoi, Sasuke ? ». Mais ce n’était pas tout, je n’allais pas en finir ainsi. Sasuke se retrouva alors ensuite, dans la cour de notre maison. Tout autour de lui se trouvait une multitude de copie de lui-même. Et tous assassinaient en boucle notre mère, qui hurlait, pleurait, sanglotais. J’empêchais Sasuke de se mouvoir, l’obligeant à être observateur de la scène. Soudain, notre mère se transforma en Naruto. Et tous les Sasuke se mirent à venir lui transpercer le cœur avec des Chidori. Pendant que Naruto sanglotait « Sasuke, tu étais mon ami… ». Quand ceci se termina, tous les doubles de mon frère vinrent s’emparer de lui, le couvrant du sang de notre mère et de Naruto. J’apparaissais soudain devant lui, un kunai à la main, et lentement me rapprochais. Quand je fus juste en face de lui, je lui agrippais les cheveux avec puissance avant de lui dire « Ta haine n’est pas encore assez grande petit frère… ». Pour finir cette illusion, je sortis un kunai, et le planais avec violence dans son ventre.


Pendant que tout cela se passait dans la tête de mon frère, immobile en réalité, je m’approchais de lui. Lentement je le désarmais et plantais son sabre dans le sol. Enfin quand vint le moment de la fin de l’illusion, je fis concorder la réalité au songe en lui plantant réellement un kunai dans le ventre, avant de le projeter par terre d’un violent coup de genou dans le menton. Au moment même où il sortait du Genjutsu, il recevait donc une arme dans le ventre, et coup violent, s’envolait et tombait au sol un mètre plus loin. J’avais frappé tellement fort que ses jambes ne pourraient pas même lui permettre de se relever s’il le désirait. Sasuke se retrouvait donc au sol, incapable d’agir dans l’immédiat. Je repassais au sharingan et m’approchais de lui.


-Sasuke, je ne viens pas pour combattre. Mais si tu insiste je serais quand même forcé de te tuer sur le champ. Et crois-moi, ce serait un vrai gâchis au vue des capacités que tu finiras par acquérir. Je n’aimerais pas me priver d’un bon adversaire aujourd’hui. Mais je ferais ce que j’ai à faire si tu ne m’écoute pas.

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Entacher le nom de notre famille pour que tu périsses de ma main.

Comment résister à l'envie de mettre fin à ses jours d'un coup de sabre ? Cela était trop simple. Il y a quelques années il a bloqué mon Chidori d'une main. Que peut-il donc faire avec mon sabre. Le tout était d'anticiper ce qu'il allait faire... Mais Itachi est si imprévisible qu'il est dur de prévoir ce qu'il peut faire. Pendant un moment je me suis sentis bizarre alors que je le prenais pour cible, mais cela ne m'a pas empêché de continuer ma trajectoire qui au final s'est révélée plus rapide. J'accélérai le pas en utilisant une nouvelle fois le Shunshin pour aller encore plus vite et je finis par transpercer Itachi de ma lame. Quelques secondes de marche nous séparai, alors je pense que l'esquive ne put être de mise pour lui. Je faisais en sorte de faire bouger la lame dans son corps pour lui faire ressentir une grande douleur. Mais aucuns sons ne fut entendu. Je n'entendais rien ! Je continuai de lacérer son corps jusqu'à ce qu'il change de forme pour prendre celle de... Mikoto Uchiwa... Maman...Ses yeux baignés de larmes vinrent me perturber au point que je lâchai mon arme. Mes yeux effrayés par la vision que je venais d'avoir. "Maman..." Je la prenais dans mes bras, elle était si réelle... Je voulais lui dire milles pardon, mais je savais que je ne devais pas le faire. Une souffrance morale, c'est ce qui commençait. Un mal de crâne monstrueux s'empara de moi. Je lachais ma mère qui changea aussitôt de forme à nouveau. Naruto... Je reculais en m'emparant de Kusanagi, le désignant du bout de ma lame en lui demandant de dégager: "T'es qu'un raté... Dégages !" Mes mots furent pesés et ce sale blond continuait d'avancer vers moi. Je m'apprêtai à aller le tuer quand des répliques de moi-même fusèrent vers le Jinchûriki pour le transpercer brutalement avec la technique du Chidori. Ce monde n'est qu'une illusion... Cela était effrayant... Je me prenais la tête entre les mains et je me la secouai le plus vite possible. Sortir de ce monde, c'était tout ce qui m'importait. Mes répliques vinrent à moi en me collant le sang de ce blond de Konoha tout comme celui de ma mère. Et je vis Itachi, je cherchai mon sabre de vue mais je ne le voyais pas... Désormais il n'y avait plus qu'Itachi qui me poignarda le ventre avec un kunaï. Le métal s'enfonça dans la chaire à tel point que j'en recrachai un flot de sang. Et le pire dans tout ça c'est qu'une fois l'illusion finalisée, je ressentis la même douleur qui me fit arracher un cri de douleur tout de suite stoppé par le coup de genou dans le visage. M'écrasant plus loin contre un cadavre, rebondissant sur celui-ci pour percuter le rocher sur lequel j'étais assis tout à l'heure. Adossé à celui-ci, ma main appuya le plus fort possible sur la plaie. Un œil de fermé , les sourcils froncés et l'autre œil de libre regarda Itachi: "Pourquoi maman ?! Comment oses tu l'utilisé après l'avoir tué ?! Peu importe la raison pour laquelle tu es venu ici... Je te rattraperai pour te tuer, et ce sans tes pupilles miteuses !" La colère s'était belle & bien emparée de moi, elle n'avait pas totalement éclatée car je lui aurai donné ma réponse en guise de jutsus ou coups de sabre. Je voulais me redresser mais mes efforts furent vain. Je n'arrivais pas à me lever la douleur mentale me paralysait complétement sans compter cette blessure dont je compte m'occuper quand mon frère aura décamper. Il est certain que la prochaine fois, je saurai anticipé le Genjutsu... Pas deux fois de la même manière. Surtout pas avec un Uchiha. Mais si aujourd'hui, il n'est pas venu combattre... C'est pour me dire ou faire quoi ?

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Te faire souffrir pour t'endurcir...

Devant mon frère, j’arborais toujours un air froid et mauvais. J’avais été vraiment horrible avec lui en lui montrant ce que je venais de lui montrer. Même moi j’avais mal au cœur en y repensant. Mais je ne pouvais me permettre de le montrer une seconde à Sasuke. Contrairement à Sasuke, j’avais moi-même perpétué le meurtre de notre mère, mais je l’aimais vraiment… Il ne pouvait pas même imaginer la souffrance que j’endurais pour me crimes. Mais c’était aussi de ma faute s’il l’ignorait, aussi, ne lui en voulais-je pas. Sasuke porta sa main sur sa blessure et fronça un sourcil à cause de la douleur. De son autre œil il me regardait avec une haine immense. Elle était tellement grande que j’aurais presque été en mesure de la toucher. Elle en devenait palapable…

"Pourquoi maman ?! Comment oses tu l'utilisé après l'avoir tué ?! Peu importe la raison pour laquelle tu es venu ici... Je te rattraperai pour te tuer, et ce sans tes pupilles miteuses !"

Ainsi donc, j’appris qu’il se refusait vraiment à accéder au Mangekyô. Mais pourquoi à ce point ? Il devait pourtant vouloir me tuer plus que toute chose au monde. Alors pourquoi ? Etait-ce car je lui en avais donné l’ordre ? Oui c’était fort probable. Il était possible en effet qu’il se refuse à me tuer en accédant à la puissance que je lui conseillais d’obtenir. Sasuke voulait sûrement me tuer en ne me devant pas la moindre chose. C’était quelque chose de louable, certes. Je le respectais même beaucoup pour cela en tant que grand frère. Mais dans le rôle que je jouais c’était vraiment une chose intolérable. Je me rappelais alors du but de ma venue. C’était pour faire en sorte que mon frère ne se fasse pas avoir par ce vil serpent, m’assurer du moins qu’il était au courant de ces réelles motivations. Mais pour pas qu’il ne se doute la moindre seconde que je venais là pour l’aider, je décidais d’être encore plus ignoble avec lui… Comme il était incapable de se défendre, je me rapprochais encore un peu de lui. Afin de m’assurer qu’il m’écouterait et ne ferait rien, je vins écraser mon pied sur son thorax en lui coupant ainsi la respiration.

-Notre mère n’était rien de plus qu’un outil comme un autre pour me prouver ma puissance. J’en fais donc ce que je désire.

Je posais alors un genou à terre, et sans perdre une seconde, saisissait son cou avec force tout en le plaquant contre la roche. De cette manière, j’étais persuadé qu’il ne pourrait rien tenter, et qu’ainsi je pourrais dire tranquillement ce que j’avais à dire. Mon visage se rapprocha du sien jusqu’à ce que mes lèvres soient au niveau de son oreille gauche. Je pris ensuite la parole d’un ton sadique et cruel.

-Sasuke, tu es pathétique. Vraiment tu me déçois.

Tout en resserrant mon étreinte je m’éloignais un peu, pour cette fois avoir mon regard froid plongé dans le sien.

-Si je t’ais laissé la vie sauve cette nuit là, c’est parce que j’étais certain que tu ferais un adversaire puissant avec qui je pourrais tester mes capacités. Et toi que fais-tu alors que je te laisse un si grand honneur ? Tu va t’allier à Orochimaru. Ce vil serpent qui a déserté notre organisation. Tu deviens le chien de cet homme qui ne m’arrive même pas à la cheville. Je te laisse l’occasion d’essayer un jour de te venger de moi, et toi tu préfère offrir ton corps à ce Serpent ?

Je lâchais son cou avant de lui mettre un direct du droit d’une puissance phénoménale. Dans la seconde qui suivit, je me relevais. Le fixant avec un air de dégoût et de haine je lâchais une dernière phrase :

-Tu n’es pas digne d’être un Uchiha, tu es faible. Cette chère Mikoto que tu aimes tant aurait horriblement honte de toi…

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Affrontement aussi vindicatif que fratricide.

La blessure me faisait vraiment mal mais le montrer serait déjà un signe de faiblesse de ma part... Déjà que je me suis fais stupidement avoir par son illusion... hors de question de reprouver mon inconscience à nouveau.J'ai pas passé toutes ces années pour me faire avoir de cette façon. Mon regard ne changeait pas, je rageais toujours autant de ne pas pouvoir le tuer d'un coup. Son pied sur mon thorax,et voilà qu'il avait un avantage certain sur moi. Il aurait pu me tuer mais je me demandais pourquoi il ne le faisait pas justement.Sous prétexte que j'étais trop faible ? Une sorte de provocation sous forme clémence ? Alors qu'il n'en n'a eu aucunes pour les membres de notre famille... Je voulais le transpercer de ma main, lui faire regretter amèrement le jour où il est né. Jamais quelqu'un ne m'a jamais autant énervé que lui. Il a toujours bien caché son jeu, se faisant passer pour l'avenir des Uchiha, et autrement, il s'est révélé être le plus infâme de ces membres. Quel déshonneur... Et il assume ce qu'il a fait m^me après avoir tué de son propre sabre nos parents et les membres de notre clan qui avaient placé tous leurs espoirs en lui... Il utilise nos parents au point de salir leur mémoire en les utilisant dans un Genjutsu... Nos parents ne sont pas des ustensiles... Mais Itachi ne le voit pas du même œil que moi. Il m'attrapa la gorge en posant un genou au sol, tandis que je peinai à respirer, mon regard ne changea pas. Toujours entre la haine et la douleur. Je voulais parler mais il continuait à me blâmer jusqu'au point d'éveiller sa réponse vis à vis de notre mère. Je serrai les dents, je bouillonnais de colère au point que mon chakra lui même se mettait en ébullition en moi. Sa critique sur ma décision décision d'avoir rejoint Orochimaru ne me fit pas broncher: "Tu peux parler, tu as rejoins une bande de miteux en robe noire et rouge..." Peu importe ce qu'il comptait me faire, j'étais conscient qu'il ne me tuerait pas aujourd'hui, mais si j'en vois la faille, je saisirai cette opportunité. Je déglutis en le défiant du regard, mes deux yeux ouverts, il me lâcha directement pour m'enfiler un direct dans le visage, ce qui me fit tourner la tête brutalement sur le côté. La lèvre ensanglantée, mes Sharingan s'étant désactivés à la fin de son illusion, je les réactivai aussitôt en gardant mes yeux fermés. Sa dernière phrase fut scelle qui me fit durcir l'expression de colère adoptée sur mon visage. "Cette chère Mikoto... comme tu le dis... était notre mère !" Furtivement et dans un élan de haine, la force de mes convictions me poussa à le regarder pour tendre ma main vers lui et j'usai directement du Chidori Eisõ, la lance Chidori qui s'allongeant en ligne droite sur cinq mètres. Le transperçant furtivement, je restai assis contre la roche, la lance des milles oiseaux éloigna mon frère empalé. "Je ne suis pas hors combat..." Bien que j'avais atrocement mal, j'étais fier de mon coup. Il n'aurait pu s'éloigner sur cinq mètres, même avec le Shunshin, le temps de placer le chakra dans la plante des pieds pour accélérer la vitesse... J'étais prêt à l'achever avec le Chidori Gõken, mais avant je voulais savourer ce que j'ai fais: "Ma haine est devenue ma meilleure arme Itachi.. Et toi, ton arme, quelle est-elle ?"

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Une surprise peut en cacher une autre...

De savais pertinemment que ma dernière réplique ferait un grand effet sur mon petit frère. Il avait toujours beaucoup aimé notre mère, tout comme moi bien entendu, mais sûrement plus. Nos parents aimaient plus Sasuke lorsque j’avais dû les tuer. Etant donné mon comportement avant cet évènement, c’était logique. Je savais très bien que de parler de notre mère comme cela rendrait Sasuke encore plus fou de rage. Je vis même ses traits se durcirent, oh oui, là il allait exploser. Il allait laisser sa haine sortir et tenter quelque chose. Mais dans son état je doutais légèrement que ce soit quelque chose d‘utile. Mais au final, je ne fus pas déçu le moins du monde par l’attaque de mon petit frère. Sasuke leva soudainement son bras dans ma direction. En un instant, il forma au creux de sa main un Chidori. Je me demandais pourquoi il tentait d’user de ce jutsu là. Certes c’était une technique très puissante. On alliait la vitesse à une force de perforation inouïe. Oui c’était vrai. Mais autre chose était vrai, contre moi, c’était parfaitement inutile, car je n’aurais pas le moindre mal à le contrer. Aussi, fus-je vraiment surpris lorsque la technique de mon frère se mua en une lance électrique qui fonça vers moi avec une très grande vitesse. Je sentis la technique rentrer dans mon ventre, et sous sa force et son allongement, je me retrouvais maintenant perché dans les airs. J’étais empalé par le jutsu, Sasuke avait donc réussit à me battre. Du moins il avait réussit à vaincre l’un de mes clones.


De devais bien l’avouer, j’étais impressionné par Sasuke. Malgré ce que j’avais dis en mon rôle de frère cruel, il était un vrai membre du clan. Il avait fait muter son Chidori pour pouvoir le lancer et ainsi m’avoir par surprise. Il avait apprit de son erreur de la dernière fois. Et il en avait fait une force, une surprise, une arme efficace contre moi. Il était déjà un très bon ninja, c’était un fait, mais il devait encore se perfectionner avant de pouvoir être en mesure de me tuer. Mais j’avais grand espoir en lui, et nul doute qu’il me surpasserait, à un moment ou bien à un autre. Il me regarda ensuite avec toute la colère et la haine de son cœur. Et me demanda quelle était ma meilleure arme. Je devais me dépêcher de répondre car étant un clone, j’allais disparaitre sous l’effet du jutsu. Aussi je me mis à rire sadiquement en fixant mon frère droit dans les yeux.


-Sasuke, crois-tu réellement m’égaler ? Ne te leurre pas, ce serpent ne te servira jamais à rien, la preuve tu n’as même pas été en mesure de voir que je n’étais qu’un clone. Tu es pathétique, vraiment !!


Le clone que j’étais commença alors à disparaitre, se changeant progressivement en corbeaux. Mais je savais que je pouvais lui dire une dernière chose avant que les oiseaux ne se séparent complètement et qu’ils se mettent à voler dans toutes les directions. Un sourire machiavélique se dessina sur mes lèvres pendant que mon Mangekyô s’activait de nouveau.


-Ma meilleure arme, ce sont mes yeux, et tu devras avoir les même pour ne serait-ce que tenter de me tuer, ta haine n’est pas encore assez grande pour cela…


Sur ces mots je disparus et les oiseaux volèrent un peu partout. J’avais pour habitude de partir dans ces conditions là, et on ne change pas une recette qui marche après tout. Je repris alors conscience, assis dans mon repaire. Je me relevais, les yeux fermés, le cœur lourd de ce que j’avais dû faire pour prévenir mon frère. Mais j’avais peur qu’il n’ait pas bien saisi mes mots. Il avait été trop en colère pour m’écouter. Mais je ne m’attendais pas à beaucoup mieux que ce qui venait d’arriver. Quoiqu’il en soit, ma mission était terminée, j’avais délivré mon message. Sasuke, j’avais hâte de te revoir à nouveau et pouvoir observer tous tes progrès, toi mon frère, la seule personne qui compte encore à mes yeux…

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Affrontement aussi vindicatif que fratricide.

Je le voyais au bout de ma lance Chidori. Trouvant cela bien trop simple à mon goût, je ne me fiais qu'à ce que je voyais. Mon chakra ne semblant pas être perturbé en regardant ma main, j'eus la confirmation d'être sorti de l'illusion et de ne pas m'être retrouvé dans une nouvelle. Je tentais de me redresser avec l'une des plus grandes peines étant donné qu'il y a longtemps que ma chaire n'a pas été perforée avec autant d'aisance. Je m'appuyais sur le rocher, m'asseyant dessus sans pour autant perdre de vue mon grand frère qui gisait au bout de ma technique. Devais-je être fier de ce que je venais de faire ? Oui et non. Je ne ressentis aucunes satisfactions quand ce dernier souligna le fait qu'il n'était qu'un clone. Je pestais et activai directement le Chidori Gõken pour l'achever, ne serait-ce que de le voir souffrir sous les lames Chidori. Mais il se dissipa en corbeau, et disparu totalement. Quant à moi, j'estompais ma technique et me détendit le plus possible tout en appuyant sur la plaie où je me suis fais perforer. Appuyant le plus fort possible sur la blessure, mes idées prirent place dans mon esprit. Trahir Orochimaru pour se rapprocher de mon but était l a chose la plus juste à faire. Je n'ai plus rien à apprendre de lui. Je compte me guérir et me barrer de cet endroit le plus vite possible. Je n'ai pas à attendre encore des jours et des jours pour que finalement il s'empare de mon corps, je sais très bien ce qu'il manigance et s'il croit que je compte me laisser faire... il peut se foutre deux doigts dans le cul. Je vis mon sabre non loin de moi, alors ma première réaction fut d'aller le prendre. Je marchai en me tenant toujours la plaie, et rangeant mon sabre dans son fourreau je pris la direction du repaire en face de moi. J'allais me soigner et préparer soigneusement ce dont j'avais besoin avant de partir à la recherche du vrai Itachi.